Du même auteur, nous avions lu avec gourmandise, sinon passion, celui de Neuchâtel pour l'année1953, autrement plus gaillard. Quel enchantement nous connûmes alors! Quel sens du suspens et de la chute! Ici, hélas, les listes de noms s'étirent comme par habitude, les chiffres s'ordonnent sans rime ni raison. Tout sent le procédé, le maniérisme. Il n'est laissé aucun espace de respiration.
L'iconographie brille par son absence, bref, on peine à étouffer un baîllement Nous ne voyons aucun avenir plausible à cet ouvrage que l'on nous présentait comme un brillant best-seller.